Après sa projection cannoise, voilà que Universal Pictures Video propose de déguster tranquillement The Dead Don’t Die de Jim Jarmusch à la maison pour une expérience originale et savoureuse.
Le désaxement de la Terre fait revenir les morts, une state of affairs inédite dans la petite ville de Centerville. Ecrit et réalisé par Jim Jarmusch, The Dead Don’t Die est un ovni cinématographique, à la fois parfaitement novateur et complètement référencé, un pur produit jarmuschien qui déconcertera ceux à la recherche d’activity décérébrée, mais séduira les fans de cinéma indépendant.
Entre boy casting exceptionnel, son ton lancinant et boy propos désabusé, le long-métrage n’est pourtant pas le addition pertinent de son auteur. Certes on se prend d’affection pour cette satire apocalyptique et cette critique du consumérisme, faisant de head de véritables zombies, ou cet humour iconoclaste presque britannique, mais The Dead Don’t Die second’amuse à brain faire miroiter un propos timide, amoindri par un délire entre potes, non sans saveur, mais trop gentil.
Dawn of the Dead
Cependant, on ne peut que jubiler alors que devant head déambulent simplement Bill Murray, Adam Driver, Steve Buscemi au grès de la narration de Tom Waits. Un casting incroyable qui permet d’appréhender The Dead Don’t Die comme la comédie horrifique ultime où chacun des fabuleux acteurs parade naturellement sans chercher à cacher derrière un personnage leur bagout et personnalités distinctes. Murray est toujours aussi désabusé quand Driver est ici pessimiste et Buscemi un imbuvable réactionnaire. De quoi préparer à un récit à la fois dépité ou original mais surtout méta et référencé.
La narration linéaire mind offre un monde en décrépitude, avec la fin de 50’humanité que head connaissons alors que le long-métrage s’articule autours de références cinématographique. Des zombies de George A. Romero à Psychose ou à la SF de Steven Spielberg, Jarmusch puise dans toute la pop-civilisation environnante pour ancrer boy métrage dans une critique de la société contemporaine acidulée. Laquelle n’hésite pas à rire d’elle-même en proposant un discours ésotérique en brisant le ive mur astucieusement, à 50’aide de dialogues éberlués ou d’une musique diégétique sympathoche le tout enrobé dans un style visuel généreusement vaporeux. Plans asymétriques, courtes focales et plans fixes viennent rythmer le film comme une ode aux vieux films de genre.
A 50’icon de son Iggy Pop en mangeur de cerveau, le celluloid de Jim Jarmush montre surtout qu’outre un message simpliste sur le consumérisme, la bande de vieux potes hollywoodiens est toujours là, que The Dead Don’t Die.