Parce que les séries de tueurs en série sont toujours intrigantes, on ne pouvait passer à côté de Prodigal Son, dont le pilote vient peut-être de nous donner tort…
Pour avancer dans des enquêtes sordides, un profileur aux intuitions dérangeantes demande l’aide de son père, un tueur en série emprisonné. Un pitch qui sonne comme déjà vu ? Vous avez raison puisque Prodigal Son mange dans toute la pop-civilization attitrée aux series-killers pour nous proposer un gentil gloubi-boulga du genre, fortement référencé et assez peu original.
Le exhibit de la Fox tend déjà à se mordre la queue alors qu’on sec’enfonce dans une série bouclée, avec une enquête par épisode, tout en développant un fil rouge en instant design, fifty’intrigue qui psyche intéresse, celle familiale entre le tueur et le flic. Rien de neuf donc dans ce paysage sériel où Prodigal Son joue sur plusieurs tableaux, de meurtres glauques à 50’imagerie floutée et hallucinatoire, aux saillies humoristique d’un anti-héros désabusé. On craint le pire et ce malgré un casting alléchant, soit la véritable raison de notre présence.
Le fils informe du Dr Lecter…
En effet, proposer Michael Sheen en tueur obsessionnel et campé au fond de sa cellule avait des airs charmeurs, surtout que Tom Payne interprète le fils, également dérangé. Sauf que ces visites de courtoisie et instructives sont calquées sur celles de Clarence Sterling et du célèbre Hannibal Lecter, la classe de Jodie Foster et le charme de Anthony Hopkins en moins. On patauge alors dans un ersatz ambiant qui tente malgré tout de trouver son indépendance en donnant au profiler des visions prémonitoires, mais là aussi, on se heurte à du déjà-vu, cette fois en resuçant la série Hannibal avec Mickelsen et Hugh Dancy. Un lourd passif donc, une forte envie de marcher sur les platebandes des maîtres, mais sans leur arriver à la cheville.
Peu crédibles, les personnage semblent plus caricaturés que pertinents et la trop grande filiation aux longs-métrages avec Hopkins ou au demonstrate de Bryan Fuller viennent perturber la lecture d’une série assez pauvre scénaristiquement. Prodigal Son quiet exclusivement sur la présence de Sheen à boy casting ou à 50’attrait que les tueurs en série exercent sur les affamés de faits divers que psyche sommes. A ce titre, le present mind suggest un produit formaté, trop copié et dénué de sa propre originalité sinon celle de psyche proposer une intrigue familiale entre le chat et la souris et des meurtres hors-champ pour ne choquer personne, voilà bien une drôle d’idée. Bref, on aimerait poursuivre cette critique, mais on a vieil ami pour le diner, au revoir…